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Panier garni du 21 juillet: les fruits de l'Esprit

Morceau musical à l’orgue

 Accueil :

La paix soit avec vous au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit !

 

De même que dans l’aridité du désert, il y a la fraîcheur des oasis, où l’on boit l’eau de la source, de même dans l’agitation de nos vies, il y a la célébration du culte où, ensemble, nous nous approchons de la source : Jésus-Christ.

 

Le mot d’ordre de ce dimanche est une invitation à vivre comme des enfants de lumière, en lien avec les mots du Christ à la montagne : vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde. Nous en réentendrons l’Evangile ce matin.

«  Vivez comme des enfants de lumière ; car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité ». Ephésiens 5, 8-9.

 

Enfants de lumière : belle formule pour souhaiter aussi la bienvenue à Elio GODON et à sa famille qui demande pour leur fils le baptême.

Et maintenant nous pouvons chanter d’un seul cœur et d’une seule voix :

 

CHANT :  AEC 208« C’est toi Seigneur qui nous unis», 3 strophes

 

 

LOUANGE : Psaume 48:

Il est grand, le Seigneur, hautement loué,

il est loué dans la ville de notre Dieu !

Sa sainte montagne est digne et belle,

elle est la joie de toute la terre.

Ce que nous avions entendu, nous l’avons vu ;

au milieu de ton temple, nous vivons ta fidélité.

Ta louange, comme ton nom, couvre l’étendue de la terre.

Ta main droite donne la victoire.

Vous raconterez ses merveilles aux générations qui viennent.

Ce Dieu est notre Dieu, pour toujours et à jamais.

 

Répons : AEC 151,1 Je louerai l’Eternel

 

 

Pénitence :

Seigneur, tu veux être le Dieu de ton peuple ; tu veux être mon Dieu et tu veux faire route avec moi. Tu veux faire de moi un enfant de lumière, comme nous le rappelait le mot d’ordre de ce dimanche.

 

Moi, une lumière ? Moi, une femme, un homme bons, me battant pour la justice et la vérité ? Moi, je porte du fruit ?

 

Me voici devant toi avec mes souvenirs, mes peurs, mes parts d’ombre, mes erreurs, mes fautes… Pardon lorsque je n’ai pas été porteur de lumière auprès des autres, quelquefois même mes plus proches…

Pardon d’avoir été injuste, menteur, mauvais…

Tu le sais, ta Parole nous le dit : le bien que je peux faire, je n’arrive pas à le faire, mais le mal que je ne veux pas faire, je le fais !

 

        

Me voici devant toi tel que je suis,

Tu m'appelles à me tourner vers toi,

Tu m'appelles à déposer mes lâchetés,

Tu m'appelles à me dépouiller de mes illusions,

Tu m'appelles à laisser ta lumière se poser sur mes ténèbres

 

Me voici devant toi que je suis, nous voici tels que nous sommes.

 

Viens Seigneur nous relever ; et pardonne-nous lorsque la lumière en nous vacille et que le sel perd de sa saveur…

 

Répons : Kumbaya my Lord AEC 609

 

Grâce : Ecoutons les paroles de relèvement qui nous sont redites par la Bible ;

Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Personne, car c’est Dieu qui les déclare non coupables. Rien ne pourra jamais nous séparer de l’amour que Dieu nous a manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. (Rom 8, 33 et 39b)

C’est pourquoi, chantons le Seigneur  avec des cœurs joyeux :

Répons : ô ma joie et mon espérance Rec Allél. 61-37 (1X)

 

 LITURGIE DE BAPTEME DE Elio GODON

Maman Isabelle, papa Julien, parrain Jonathan, marraines Stéphanie et Céline

CHANT de baptême : Seigneur dirige et sanctifie AEC 568 1 strophe

Lectures bibliques :

Première lecture : Ephésiens 5,8b-14 L’apôtre Paul écrit :

« Vous êtes lumière dans le Seigneur.

Vivez en enfants de lumière.

Et le fruit de la lumière s’appelle : bonté, justice, vérité.

Discernez ce qui plaît au Seigneur.

Ne vous associez pas aux œuvres stériles des ténèbres ; démasquez-les plutôt.

Ce que ces gens font en secret, on a honte même d’en parler ;

mais tout ce qui est démasqué, est manifesté par la lumière,

car tout ce qui est manifesté est lumière.

C’est pourquoi l’on dit : Eveille-toi, toi qui dors,lève-toi d’entre les morts,et sur toi le Christ resplendira. »

Répons : Alléluia

 

Deuxième lecture : Matthieu 5, 13-16

Jésus dit :

« Vous êtes le sel de la terre.

Si le sel perd sa saveur, comment redeviendra-t-il du sel ?

Il ne vaut plus rien ;

on le jette dehors et il est foulé aux pieds par les hommes.

 

Vous êtes la lumière du monde.

Une ville située sur une hauteur ne peut être cachée.

Quand on allume une lampe,

ce n’est pas pour la mettre sous le boisseau,

mais sur son support,

et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.

 

De même, que votre lumière brille aux yeux des hommes,

pour qu’en voyant vos bonnes actions

ils rendent gloire à votre Père qui est aux cieux. »

 

Pas de répons mais chant Rec Alléluia 36-16 : « Enfants de la lumière… »

 

1.  Enfants de la lumière, imitant Jésus-Christ,

Revêtons sur la terre les armes de l’Esprit !

Il nous faut pour ceinture porter la vérité,

Avoir pour toute armure justice et sainteté.

 

2.  Menteur, notre adversaire, redouble ses efforts

Mêlant pour nous défaire l’orgueil avec la mort.

Avec ses flèches qui volent, opposons nos mains nues,

L’épée de la Parole, le casque du Salut.

3.  Petite est notre armée, mais Jésus la conduit ;

On la croit submergée, mais elle resurgit.

Avec persévérance, Dieu lui rend chaque jour

Sa foi, son espérance, la force de l’amour.

 

Prédication

Si je vous dis fraise, vous me dites : fruit préféré des Français mais pas le plus consommé, un peu moins de 3kg /an et par personne. Si je vous dis pomme, vous me dites : fruit le plus consommé, 16kg/an. Avant la banane, presque 10kg…

Donc dans l’ordre croissant de consommation : fraise, banane, pomme : en voilà des fruits !

 

Mais vous souvenez-vous des fruits de l’Esprit, selon Paul, dans sa lettre aux Ephésiens, mot d’ordre du jour. Non, ou pas sûrs à 100% ? Alors je vous lis le texte du jour !

                                    Lecture Ephésiens 5, 8b-15.

 

Dans notre passage du jour, pas de banane, ni de fraise, ni de pomme.

Mais  bonté, justice, vérité : voici les fruits rapportés à l’Esprit de Dieu, cet Esprit, qui pour Paul, se manifeste comme une lumière.

Cette semaine encore, le monde chrétien a été ébranlé par les révélations concernant l’abbé Pierre ; le mythe s’est entaché de témoignages de victimes d’agressions sexuelles de sa part. Le saint homme avait aussi son côté sombre. Plus près de nous, un collègue pasteur de la région colmarienne a fait parler de lui pour voyeurisme… La lumière, la vérité peuvent faire mal… et le témoignage de l’Eglise du Christ n’est pas toujours à la hauteur de ce que nous aimerions voir et entendre !

Le dicton dit : un bon arbre se reconnaît à ses fruits. Je vous emmène au jardin du presbytère : devant la maison, a été planté un tulipier de Virginie  et cette année, il donne des signes de maladie… Le cerisier du presbytère, derrière la maison, n’est plus tout jeune non plus, et la pluie et le manque de soleil ont joué sur la récolte… Les cerises étaient vite pourries, éclatées, sans goût…

Pour le chrétien, d’après Paul, c’est pareil que le tulipier ou le cerisier : si le chrétien est habité par l’Esprit Saint, cela se verra aux fruits de l’Esprit.

Dans notre passage, Paul parle de bonté, justice, vérité. Ailleurs, dans d’autres de ses épîtres, il complète par : la paix, la joie, la fidélité, la douceur, la compréhension, l’humilité et surtout l’amour.

                             

Lorsque Moïse est descendu du Sinaï après avoir rencontré Dieu et reçu les 10 commandements, il rayonnait tellement que les Israélites ont été éblouis. Il a du se mettre un voile sur la tête !

Michel-Ange a sculpté Moïse avec des cornes. Erreur de traduction du passage de l’Ancien Testament : le rayonnement et les cornes se ressemblent en hébreu : Qaran, c’est le verbe « rayonner », et Qèrèn : c’est la corne ! St-Jérôme s’est donc planté dans sa traduction de la Vulgate latine, et Michel-Ange, l’italien, avait évidemment repris la traduction en latin de l’Ancien-Testament. Bref, Moïse n’avait pas de cornes, mais il rayonnait, il reflétait la lumière de Dieu comme la lune reflète le soleil.

 

Dans l’Evangile de Luc ( chap 8,16-18), on trouve une belle parabole sur la lumière. C’est la comparaison de notre personne avec une maison. Dans une maison, il y a les pièces publiques, le salon et la salle à manger où nous recevons nos amis. Puis il y a les pièces plus intimes, comme la chambre à coucher et la salle de bains. Le grand public n’y a pas accès ! Et encore moins dans nos greniers ou nos caves qui sont sombres et qui sont rarement parfaitement rangés !

 

S’exposer à la lumière de l’Evangile, c’est ouvrir les volets des différentes pièces de notre maison. Les volets de notre salon sont faciles à ouvrir, ils sont bien huilés. Certains ont même un système électrique où il suffit d’appuyer sur un bouton ou une télécommande. En revanche, les volets de nos caves, de nos greniers ou de nos garages sont rouillés, sales et il est difficile de les ouvrir. Tous, nous avons de ces lieux obscurs et douloureux où nous avons peur de nous aventurer.

Le grenier, la cave, en langage psychologique, c’est la partie cachée de notre vie, ce sont nos ténèbres, nos blessures, nos rancunes et nos prisons intérieures. Et gare quand nos côtés obscurs se révèlent… aux plus proches, ça passe, ils nous connaissent ; mais quand le grand public ou les médias s’en mêlent, c’est souvent le lynchage…

 

Mais je le redis, tous, nous possédons des lieux obscurs de notre vie. Alors, rappelons aussi que le culte, la prière, sont les endroits idéaux pour éclairer et apaiser nos failles, nos lacunes, nos ombres…

Lorsque, dans les liturgies, nous entendons des paroles de grâce et de pardon, nous pouvons les accueillir comme des rayons de soleil, des trésors de lumière qui se posent sur notre vie. Si nous savons ouvrir nos volets en entendant ces mots pour laisser la lumière se poser sur nos blessures et nos angoisses, ces paroles ne seront pas seulement des paroles de pardon, elles deviendront des paroles de guérison.

 

« On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau » Elle est là pour éclairer ! Sûr !

 

C’est aussi le souci de Paul, dans sa Lettre aux Ephésiens et à nous : « autrefois vous étiez ténèbres, maintenant, vous êtes lumière dans le Seigneur. Conduisez-vous comme des enfants de lumière ». Réveillez-vous, enfants de lumière.

Car la lumière de Dieu doit s’étendre à tous.

Nous sommes témoins de la lumière. Mais il s’agit moins d’en parler que d’en refléter.

Nous nous souvenons tous de ces discussions où nous essayons de convaincre l’autre de notre vérité ; mais cela ne sert à rien. C’est la fameuse histoire de cette tribu qui vit au fond d’une grotte très profonde depuis plusieurs générations. Une rivière souterraine les alimente en eau et ils se nourrissent de chauves-souris.

Un jour, un homme plus audacieux que les autres prend la décision de visiter le fond de la grotte. Il revient au bout de quatre jours et explique qu’à une journée de marche il a découvert un monde fabuleux avec des arbres, de la couleur, des oiseaux… et le tout est inondé de lumière.

-          Qu’est ce que la lumière ?  lui demande les hommes de la tribu 

-          La lumière est difficile à décrire, c’est chaud, c’est beau, c’est plein de couleurs.

Les hommes de la tribu se réunissent en conseil pour délibérer. Ils convoquent l’explorateur et lui disent : nous ne comprenons spas très bien ce que tu veux nous dire. Retourne faire ton voyage, et ramène nous de la lumière pour qu’on voie si c’est intéressant pour notre peuple.

L’explorateur repart. Deux jours plus tard, il revient en disant qu’il ne peut ramener la lumière car elle ne se laisse pas enfermer dans un sac.

-          C’est bien ce qu’on soupçonnait, disent les responsables. Tu te moques de nous. Comme punition, nous te condamnons à l’exil. Retourne vers ta lumière et ne reviens plus jamais nous déranger avec tes histoires à dormir debout.

 

Matthieu nous dit aussi que la lumière qu’on donne revient en retour. Comme le bonheur qu’on a et qu’on partage plus loin, il nous reviendra comme un boomerang.

« La mesure dont vous vous servirez, servira de mesure pour vous et il vous sera donné plus encore » Mt 5.35

 

Rapidement, encore un fruit de l’esprit : l’enthousiasme

Lorsque le Saint-Esprit descend sur les disciples à la Pentecôte, leur cœur et leur bouche débordent. Ils sont enthousiastes et d’ailleurs le seront jusqu’à leur fin.

Pourquoi notre manque d’enthousiasme ? C’est parfois une question de personnalité.

 

Tom Sawyer devait repeindre la palissade de la maison de ses parents.

Ses copains jouaient. Cela l’embêtait profondément de devoir travailler et peindre sa clôture.

 Puis il s’est mis à peindre avec enthousiasme comme s’il s’éclatait à son travail. Ses copains en furent intrigués et finalement lui proposèrent de l’aider.

Et finalement tout le monde était content.

 

Aujourd’hui, ce sont les parents d’Elio qui sont contents, leur fils a été baptisé, il  est entré dans la famille de Dieu.

 

C’est à Elio, à sa famille, mais aussi à nous tous que Paul veut s’adresser en ce dimanche de l’été 2024 :

 

« *Vivez comme des enfants de lumière.

Le fruit de l’Esprit s’appelle bonté, justice, vérité » Eph. 5

 

A nous maintenant de les faire exister et vivre dans nos vies. Amen.

 

CHANT : Tu es là au cœur de nos vies AEC 614, 2 stophes 1+3)

 

 

Annonces et offrande

 

Prière d’intercession

Prions pour tous ceux qui, en ce moment, vivent des temps d’aridité et de traversée du désert dans leur vie :

 

Seigneur, nous pensons, ce matin à tous ceux qui souffrent dans leur maladie, qui ne peuvent pas se lever ou qui se remettent péniblement.

 

Nous pensons à tous ceux qui se sentent coupés de la source de vie,

Tout leur paraît sombre et difficile, chaque pas leur coûte.

Aie la bonté de les accompagner et fais jaillir la lumière des ténèbres qui les entourent,

 

Seigneur, nous te prions pour nous-mêmes, pour ton Eglise, pour ton peuple qui te célèbre aux 4 coins du monde. Apprends-nous le temps du silence, de l’absence,  apprends-nous à te faire confiance. Tu pourvoiras…

 

Unis dans un même Esprit, nous pouvons dire avec confiance, la prière que nous avons reçue du Seigneur : Notre Père…

 

CHANT final Demeure par ta grâce AEC 889, strophes 1 et 4

 

Bénédiction

 

Postlude

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